La position suivante est tirée de la partie jouée entre Adrien Demuth et Romain Edouard…
Le pion est la pièce la plus faible. C’est pourquoi les conséquences d’un coup de pion sont souvent sous-estimées. Bouger un pion a pourtant en général de nombreuses conséquences. Voici un exemple tiré de partie jouée entre Ian Nepomniachtchi et Evgeny Tomashevsky lors de le première ronde du mémorial Tal 2016:
Les Blancs ont joué 18.c5 qui a de nombreuses conséquences:
- la plus directe est que le pion attaque le Cavalier, qui va devoir bouger (les Noirs ont en effet répondu 18…Cf5)
- une deuxième conséquence est le blocage du pion c6, qui conduit à son tour au blocage du Fou en b7
- tous les coups ont des avantages et des inconvénients: une contre-partie du blocage du Fou en b7 est le blocage du Fou blanc en a3
- enfin, la dernière conséquence de la poussée du pion en c5 est la libération de la case c4. Dans la partie, les Blancs ont profité de cette case grâce à la manœuvre Ff1 – Fc4
Ces conséquences sont résumées sur le diagramme suivant:
Le conseil du jour: Avant de pousser un pion, ayez toujours bien conscience de toutes les conséquences. Le pion ne peut pas reculer: vous ne pourrez donc pas revenir en arrière !
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