La position du jour est tirée de la partie jouée entre Garry Kasparov et Vladimir Kramnik à Novgorod en 1994.
Avec un pion de moins, les Noirs ont une position difficile. Mais ils n’étaient pas obligés de jouer 35…Df8 qui autorise 36.Fd7+.
Ce coup fait échec, donne une pièce mais gagne la Dame noire grâce à la déviation du Roi.
Le conseil du jour: Un échec peut être utilisé pour dévier un défenseur
Retrouvez tous les exemples de déviation de la défense sur cette page.
La position du jour est tirée de la partie jouée entre Rudolf Spielman et Oldrich Duras à Carlsbad en 1907.
Elle illustre le fait qu’il faut rester vigilant jusqu’à la fin de la partie:
Les Noirs ont un pion de plus, mais les Blancs, dont le Roi est situé devant le pion noir et a accès à la case de promotion, doivent annuler en jouant correctement.
D’après les tables de finales, les Blancs annulent en jouant n’importe quel coup de Roi (ils sont en échec).
Hélas pour eux, ils décidèrent de parer l’échec en jouant 99.Tf4. L’idée est qu’après 99…Txf4 100.Rxf4, la finale Roi + pion contre Roi est nulle (vous pouvez réviser ce type de finales dans ce cours).
Mais les échecs ne sont pas les Dames. Au lieu de 99…Txf4, les Noirs gagnèrent en jouant 99…Rg5. Ce coup attaque la Tour blanche. Ce sont les Blancs qui sont obligés de prendre la Tour noire, et après 100.Txf5 Rxf5, les Noirs ont l’opposition et gagnent la finale.
Le conseil du jour: Il faut rester vigilant jusqu’au dernier coup !
Nous avons vu dans notre cours intitulé Comment bien commencer une partie d’échecs qu’il faut, au début de la partie, faire les trois choses principales suivantes:
La partie suivante, jouée lors du championnat des Etats-Unis 1958/1959 entre Bobby Fischer et Samuel Reshevsky, illustre ce qui peut se passer si l’un des joueurs ne suit pas ces conseils (cliquez sur les coups pour suivre la partie):
Le conseil du jour: Développez vos pièces et contrôlez le centre dans l’ouverture !
Dans le conseil d’hier, nous avons vu le motif tactique du moulinet qui permet de gagner du matériel.
La position du jour est tirée de la partie en consultation jouée entre Americo Barboza de Oliveira / Marcello Kiss et Richard Reti / Luiz Vianna à Rio de Janeiro 1925:
Les Blancs ont sacrifié leur Dame pour se retrouver dans cette position qui leur permet un moulinet.
A première vue, le moulinet va leur permettre de gagner tous les pions de la 7e rangée avant de venir en g3 avec leur Tour et de prendre la Dame noire.
En réalité, après 28.Txf7+ Rg8 29.Tg7+ Rh8, n’importe quel coup de Tour sur la colonne g (autre que g8) mate en quelques coups. Le premier coup, 28.Txf7+ est nécessaire pour mater: sans ce coup, reculer la Tour sur la colonne g permet aux Noirs de se tirer de difficultés en interceptant l’échec avec leur pion f.
Le conseil du jour: Mouliner, c’est bien. Mater, c’est mieux !
La moulinette, ou moulinet, est un motif tactique dans lequel l’un des joueurs gagne du matériel par des échecs à la découverte répétitifs.
L’exemple didactique suivant est tiré du livre de Murray Chandler intitulé Comment battre papa aux échecs
L’exemple suivant est tiré d’une partie jouée entre Roland Schmaltz et Angelos Vouldis lors d’un match Allemagne – Grèce en 2002. Il illustre le fait que la moulinette peut aussi être réalisée avec un Fou et un Cavalier:
Le conseil du jour: Utilisez la moulinette pour écraser votre adversaire !
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