On parle de roques opposés lorsque l’un des joueurs a fait le petit roque et l’autre joueur a fait le grand roque.
Dans les positions avec des roques opposés, l’attaque du Roi adverse devient la stratégie à considérer en premier. En effet, ces positions permettent d’essayer d’ouvrir des colonnes sur le roque adverse en poussant les pions contre ce roque.
Cet article vous présente 3 exemples instructifs pour vous apprendre à attaquer le Roi adverse dans le cas de roques opposés.
Exemple 1
La position suivante est tirée de la partie Garry Kasparov – Arne Duer, jouée à Graz en 1981. Les Blancs viennent de faire le grand roque:
Remarquons dans cet exemple:
que les 14e, 15e, 17e et 18e coups des Blancs créent tous des menaces
comment les Blancs utilisent des poussées de pions (14e, 17e, 19e coups) pour ouvrir des lignes vers le roque adverse
Exemple 2
Le deuxième exemple est tiré de la partie Semion Alapin – Max Harmonist jouée à Frankfurt en 1887:
Exemple 3
Le troisième exemple, tiré de la 2e partie du match Karpov – Korchnoi joué à Moscou en 1974, illustre la façon d’attaquer le petit roque lorsqu’il est défendu par un Fou en fianchetto (le Fou en g7 avec le pion en g6, dans le cas du petit roque noir). Cette configuration peut apparaître dans plusieurs ouvertures, mais elle est particulièrement fréquente dans la variante du dragon de la défense sicilienne.
Dans cet exemple, l’attaque se déroule en plusieurs étapes:
En résumé
Grâce à ces exemples, nous voyons que:
Les roques opposés permettent de pousser les pions pour ouvrir une ou plusieurs colonnes
Cela se fait souvent au prix du sacrifice d’un ou de plusieurs pions
Il est important de prendre l’initiative en créant des menaces
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