Nous avons vu qu’il existe 6 façons de parer une menace, dont on peut se souvenir grâce à l’acronyme PIFPIC:
- Prendre la pièce qui attaque
- Intercepter l’attaque
- Fuir
- Protéger la pièce attaquée
- Défendre indirectement par exemple en clouant l’attaquant
- Contre-attaquer une pièce de valeur au moins égale
La partie jouée entre Jorcerys Montilla Reyes et Dorcas Allotey nous montre un exemple de défense par une contre-attaque.
Les Blancs viennent de jouer 9.Fb5 qui attaque et cloue la Dame noire. Examinons toutes les défenses possibles:
- Prendre le Fou en jouant 9…Dxb5 se heurte à 10.Cxc7+ et la Dame est tout de même perdue à cause de la fourchette
- Intercepter l’attaque n’est pas possible
- Fuir n’est pas possible à cause du clouage
- La Dame est déjà protégée, mais cela ne sert à rien puisqu’elle est attaquée par une pièce de plus faible valeur
- Il n’y a pas de défense indirecte
- Contre-attaquer: puisque la Dame est attaquée, les Noirs doivent essayer de contre-attaquer soit la Dame blanche (c’est possible en jouant 9…Fg4 mais après 10.Dxg4 la situation des Noirs reste la même), soit en attaquant le Roi blanc. Les Noirs ont effectivement pu sauver leur Dame en jouant 9…Fb4+. Après 10.Cxb4, 10…Dxb5 conserve l’équilibre matériel. Si les Blancs essaient de parer l’échec en jouant 10.Re2, les Noirs peuvent cette fois jouer 10…Dxb5 car ce coup arrive avec échec ce qui ne laisse pas le temps aux Blancs de prendre en c7.
Le conseil du jour: Pensez à la contre-attaque pour parer une menace