Déc 222016
 

Dans le premier cours de notre série de huit cours pour mieux réfléchir aux échecs, nous avons insisté sur le fait qu’il faut toujours vérifier tous les échecs. Ce conseil a aussi été illustré de nombreuses fois dans nos conseils quotidiens.

Dans ce cours, nous avions aussi précisé que, s’il faut vérifier tous les échecs, faire échec n’est pas toujours bon et peut parfois être très mauvais.

Voici un exemple d’un échec désastreux. Il est tiré d’une partie que Marie aurait dû perdre mais que l’échec de son adversaire a permis de sauver:

Les Noirs ont largement l’avantage et auraient pu jouer simplement 54…Rg5 suivi de 55…Rxf5, qui gagne un pion tout en protégeant la Tour et en plaçant toutes les pièces sur cases blanches. Au lieu de cela, l’adversaire de Marie a joué 54…Fb6+ qui perd du matériel après 55.Rf3. Tout en parant l’échec, les Blancs attaquent à la fois la Tour et le Fou noirs. Les deux adversaires conclurent le nul quelques coups plus tard.

Le conseil du jour: Il faut toujours vérifier tous les échecs mais faire échec peut parfois être très mauvais !

Déc 082016
 

Avez-vous tendance à être désespéré quand vous faites une erreur ? Rassurez-vous, mois aussi.

Au point que j’ai envisagé plusieurs fois d’arrêter de jouer aux échecs.

Pourtant, faire des erreurs, voire des gaffes, arrive à tout le monde.

Lors du Grand Prix féminin qui regroupait récemment à Khanty-Mansiysk douze des meilleures joueuses du monde, plusieurs erreurs assez simples ont été commises. En voici trois exemples.

Partie Valentina Gunina – Almira Skripchenko:

Avec un pion de plus et des pièces très actives, les Blancs ont une position dominante. Ils attaquent de plus la Dame noire qui doit protéger la Tour en f7. Le coup 44…Dc7 permettait d’essayer de tenir, mais les Noirs jouèrent 44…Txf5 qui permet 45.Dg8#

Partie Dronavalli Harika – Nino Batsiashvili:

Les Noirs menacent de faire une fourchette en jouant 38…Ce2. 38.Tc2 permettait de parer cette menace, mais les Blancs ont choisi de jouer 38.Tf1 qui permet 38…Ce2 39.Dd2 Cg3+ qui gagne quand même la qualité.

Partie Bela Khotenashvili – Natalija Pogonina:

Le Cavalier blanc est cloué par la Tour en b4. Il était possible de le déclouer en jouant 47.Dc2, mais les Blancs choisirent d’essayer de chasser la Tour en jouant 47.Fd2 qui permet 47…Txc4, qui élimine le défenseur du Fou.

Le conseil du jour: Faire des erreurs arrive à tout le monde, mais ce n’est pas non plus une excuse ! Essayez de garder confiance en vous et de trouver la cause de vos erreurs.

 

Oct 182016
 

Le conseil du jour est tiré de la partie jouée entre Evandro Amorim Barbosa et Yangyi Yu lors de la 3e ronde des Olympiades 2016:

La position est égale, et après 36…Ta3+, les Blancs pouvaient reculer leur Roi sur la seconde rangée. Malheureusement (pour eux), ils jouèrent le coup plus actif 37.Re4 qui perd après 37…Re6 à cause de la menace de mat 38…f5#

Il faut activer le Roi en finale, mais en se souvenant qu’il peut être vulnérable également.

Cette position m’a rappelé (à un autre niveau) une victoire chanceuse de Marie lors de l’open de Strasbourg en 2012. Lors de la première ronde, avec les Blancs, elle se retrouve dans la position suivante:

La position est facilement gagnante pour les Noirs, mais après 46.Tf7+, ils commirent la gaffe 46…Re4?? qui permet 47.Tf4#

Le conseil du jour: Il faut rester vigilant jusqu’à la fin de la partie pour éviter les gaffes !

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Juil 252016
 

Ton adversaire essaie aussi de gagner

Après avoir fait la liste des coups candidats, calculé les conséquences de chacun et choisi le coup qui te semble le meilleur, il faut, avant de jouer ce coup, vérifier une dernière fois qu’il ne s’agit pas d’une erreur. Ce cours, qui fait partie d’une série de 8 cours pour mieux réfléchir aux échecs, présente 7 erreurs typiques des joueurs débutants.

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