Nous avons déjà vu plusieurs exemples de mats silencieux.
L’exemple du jour est tiré de la partie Gilberto Garcia – Borislav Ivkov, jouée à La Havane en 1965:
Les Noirs abandonnèrent après 37.Fc3: le mat en h8 ne peut plus être empêché.
Le conseil du jour: Attention aux menaces sur la grande diagonale !
Créer une menace de mat est souvent (mais pas toujours) une bonne idée, car cela permet d’avoir l’initiative car l’adversaire doit en général parer cette menace.
Mais créer plusieurs menaces de mat, c’est mieux: l’adversaire aura plus de mal à toutes les parer.
Un exemple nous est fourni par une variante dans la partie Bu Xiangzhi – Semetey Tologontegin jouée lors des Olympiades 2010.
Dans cette position, 39.Dg6 menace de mat en h7, en h6, et potentiellement en g8. Les Noirs ne peuvent parer cette triple menace qu’en donnant leur Dame contre le Cavalier blanc.
Le conseil du jour: Créer une menace de mat, c’est bien. Créer trois menaces de mat, c’est mieux.
Comme d’habitude, j’ai besoin de savoir si ce conseil vous a été utile afin d’adapter mes prochains exemples. N’hésitez donc pas à me faire part de vos commentaires en dessous de cet article.
La position suivante est tirée de la partie Gedeon Barcza – Octavio Troianescu jouée à Karlovy Vary en 1948:
23.Dxh7+ Txh7 24.Tg8 ne mate pas à cause de la Tour en a8.
Les Blancs ont pourtant un mat forcé en commençant par le coup silencieux 23.Dh6: la Dame menace de mat en g7. La seule façon de parer cette menace est 23…Tag8 (23…Txg4 ne marche pas à cause de 24.Dxh7#) après quoi 24.Dxh7+ Txh7 24.Txg8#
Le conseil du jour: Un coup préparatoire est parfois nécessaire pour créer les conditions d’un mat
Comme d’habitude, n’hésitez pas à me dire dans les commentaires ci-dessous si ce conseil vous a été utile. Vos commentaires m’aident à faire progresser ce site 🙂