Il est parfois possible d’obtenir le nul grâce à une combinaison qui conduit au pat ou à une répétition de coups. Vous trouverez de telles situations dans l’article intitulé Comment sauver une partie grâce au pat.
La position suivante est tirée de la partie Alexander Beliavsky – Larry Mark Christiansen, Reggio Emilia 1987.
Cette combinaison pour forcer le nul est spectaculaire mais présente le défaut de ne pas fonctionner. Voyez-vous pourquoi ?
Le conseil du jour: Il faut parfois savoir tenter sa chance !
Cette position illustre également deux conseils tirés du Cours d’échecs de Marie: il faut toujours vérifier tous les échecs et les échecs ne sont pas les dames.
Dans des positions difficiles, on peut parfois sauver une partie grâce au pat. Nous avons illustré cette possibilité de sauvetage dans ce cours.
La partie jouée récemment au tournoi de Londres entre Hikaru Nakamura et Vladimir Kramnik nous montre un exemple où la possibilité de pat permet de d’atteindre une position nulle avec un Cavalier contre deux pions passés:
Le conseil du jour: Pensez au pat pour sauver une partie !
J’ai récemment publié un article intitulé Comment sauver une partie grâce au pat. Annuler grâce au pat est assez rare, mais le motif du pat peut parfois être utilisé pour rétablir l’équilibre, ou tenter de rétablir l’équilibre. La position suivante est apparue dans la partie Sébastien Mazé – Sébastien Feller, jouée lors de la première ronde du championnat de France 2016:
Avec deux pions de moins et un Roi inactif, la position est très difficile pour les Noirs malgré les Fous de couleurs opposées. Ils tentèrent toutefois encore 60…Fxg5. Si 61.Rxg5 il y pat, mais les Blancs jouèrent 61.a5 et les Noirs abandonnèrent.
Le conseil du jour: Pensez au pat pour sauver une partie !