Nous avons déjà vu plusieurs fois que vérifier tous les échecs est indispensable pour ne pas rater une opportunité de mat (et inversement ne pas se faire mater bêtement) et pour ne pas rater certaines possibilités tactiques.
L’exemple du jour est tiré de la partie Mark Bluvshtein – Dmitry Andreikin jouée à Moscou en 2011:
Les Blancs abandonnèrent après 33…Cf3+
Si 34.Rh1 Cg3#, et si 34.Txf3 Dxc2
Le conseil du jour: Il faut toujours vérifier tous les échecs !
Ce conseil est le sujet du premier chapitre de notre livre, Le cours d’échecs de Marie, qui vous propose une méthode en 8 points pour mieux réfléchir aux échecs et faire moins d’erreurs.
Connaissez-vous le petit casse-tête suivant: dans la figure ci-dessous, savez-vous relier tous les points sans lever le crayon en utilisant 4 segments de droites ?
Ce casse-tête, dont la solution est donnée en bas de l’article, est à l’origine de l’expression anglaise Think out of the box, pensez hors de la boîte (c’est un indice si vous n’avez pas trouvé la solution). Elle signifie qu’il faut parfois sortir des sentiers battus et penser différemment pour résoudre certains problèmes.
Vous pensez sûrement: C’est sympa tout ça, mais quel rapport avec les échecs ?? 🙂
Hé bien, aux échecs aussi il faut parfois savoir penser hors de la boîte pour trouver le bon coup.
En voici un exemple tiré de la partie Nigel Short – Jan Timman jouée au mémorial Staunton à Londres en 2008.
Les Blancs ratent une occasion de gagner du matériel grâce à un coup spectaculaire:
Le conseil du jour: Apprenez à penser hors de la boîte !
Et la solution du casse-tête: Télécharger ce conseil au format PDF:
Conseil 262